Peut-on devenir couvreur sans diplôme ? Peut-on monter une entreprise de couverture sans le diplôme de couvreur ? Vous vous interrogez sur les possibilités d’exercer le métier de couvreur. Notre article vous permettra d’y voir un peu plus clair sur l’accès au métier de couvreur sans diplôme.
Quels sont les risques d’exercer le métier sans diplôme ? Peut-on avoir la garantie décennale sans le diplôme de couvreur ? L’expérience professionnelle suffit-elle pour lancer son entreprise de couverture ? L’essentiel à savoir sur le métier de couvreur sans diplôme est dans cet article.
Un diplôme de couvreur, de quoi s’agit-il ?
Comme tous les métiers du secteur de la construction BTP, chaque domaine d’activité a sa formation. Vous verrez cependant certaines offres d’emploi du bâtiment titrées couvreur, mentionnant différents diplômes.
Voici la liste des diplômes pour accéder un poste d’ouvrier du bâtiment couvreur :
- CAP couvreur ;
- brevet professionnel couvreur ;
- brevet professionnel en étanchéité du bâtiment ;
- brevet de maitrise de couvreur ;
- CAP étancheur BTP ;
- mention complémentaire zingueur.
Sans ces diplômes, comment devenir couvreur ?
BTP, industrie, services à la personne, ces secteurs d’activités recrutent en permanence de la main-d’oeuvre. Toutes les entreprises sont en recherche de personnel pour constituer une équipe, faire un remplacement de professionnel malade, répondre à un surcroit de travail.
Sans diplôme, vous pourrez accéder aux métiers de la couverture en tant qu’aide-couvreur.
Quel niveau d’étude faut-il pour devenir aide-couvreur ?
Pour devenir aide-couvreur, vous devrez faire la preuve d’un niveau d’études minimum (brevet des collèges). Pour accéder à un chantier, vous devrez également prouver votre aptitude à travailler en hauteur. Les entreprises apprécient également une expérience en travail manuel.
Certaines entreprises du bâtiment demandent le CAP de couvreur, même pour un poste d’aide couvreur.
Et après aide-couvreur, comment devenir couvreur ?
Pour vous maintenir dans l’emploi de couvreur sans diplôme, vous pouvez faire une demande de formation professionnelle continue auprès de l’entreprise qui vous a embauché.
Si vous avez trouvé votre emploi par le biais d’une entreprise de travail temporaire, elles proposent un dispositif de formation professionnelle spécifique au secteur de l’intérim.
Le titre professionnel de couvreur n’est pas un diplôme
Sans le diplôme officiel minimum, le CAP de couvreur, vous pouvez accéder aux métiers du bâtiment par le biais des titres professionnels. En France, ils permettent l’accès à des métiers aux adultes en reconversion.
Le titre professionnel de couvreur, ou couvreur-zingueur, s’accomplit au GRETA, à l’AFPA ou auprès d’autres organismes de formation professionnels. La durée de la formation est de 7 mois en moyenne.
Devenir couvreur en étant entrepreneur
En France, la liberté d’entreprendre est la règle. Toutefois, une réglementation existe pour certaines activités professionnelles, en raison de la sécurité, du domaine d’activité et de la technicité des métiers.
L’activité de couvreur fait partie des métiers du bâtiment dont l’accès en tant qu’entrepreneur est soumis à des conditions strictes. Voyons lesquelles.
Expérience professionnelle de trois ans minimum
Vous envisagez de créer votre entreprise de couverture ? Le secteur du bâtiment est pour certains une vraie opportunité professionnelle. La création d’une entreprise est pour beaucoup un rêve accessible, à certaines conditions.
Avant de facturer votre première toiture, vous devrez présenter à la Chambre des Métiers la preuve que vous avez accumulé 3 ans d’expérience en tant que couvreur salarié.
Spécialisation professionnelle et option de gestion
Les offres d’emploi du BTP pour le métier de couvreur sont à 70 % réservées aux titulaires d’un diplôme de couvreur.
Toutefois, les employeurs apprécient un couvreur ou un aide-couvreur qui cumule d’autres compétences ou spécialisations, c’est bon pour votre expérience. Dans le secteur du bâtiment, l’activité de couvreur implique souvent des travaux d’électricité, maçonnerie, charpente.
N’hésitez pas à accumuler les compétences, être entrepreneur suppose la polyvalence. Un chef d’entreprise doit également avoir suivi des cours de gestion.
Les risques de se lancer comme couvreur sans diplôme
Le couvreur sans diplôme qui propose son service aux particuliers doit avoir contracté une garantie décennale. Cette sécurité protège à la fois le client, mais surtout le couvreur sans diplôme.
Les travaux du couvreur sans diplôme touchent à la structure du bâtiment. Le montant des travaux de réparations suite à un problème d’étanchéité sur une construction peut être très élevé.
Un couvreur sans diplôme accédera très difficilement à cette garantie décennale. Sans cette décennale, le couvreur sans diplôme devra payer la facture sur ses propres deniers.
Derniers conseils pour le couvreur sans diplôme
Le métier de couvreur est physiquement éprouvant. Mais si vous êtes motivé, l’accès au métier de couvreur sans diplôme est possible.
La porte d’entrée est le métier de manoeuvre, puis celui d’aide-couvreur.
Vous devez, ensuite, penser à suivre une formation en alternance pour obtenir à minima un titre professionnel ou un diplôme d’État.
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